Destinée, fatalité…un sens pour une vie, nous avons tous notre manière de raisonner, d’expliquer, d’affronter les plus durs moments d’une existence.
Ces mots sonnent d’autant plus fort, trouvent échos d’une manière dramatique, en la personne de Yuss. Les cœurs se soulèvent, les jambes s’effondrent, Yuss n’est plus là, il n’est plus parmi nous.
Sa vie entière, passée au service de Zeus. Zeus, Dieu Tout Puissant, cette entité si majestueuse...
Colère, incompréhension, déni de la réalité. Il était l’instrument divin de Zeus, sa main terrestre, il avait sa destinée devant lui.
De cela, il n’en reste rien, des cendres, tout au plus.
Que l’histoire se rappelle donc de cet homme !
Yuss, tiré de sa vie tumultueuse un beau jour de printemps, lorsque Zeus l’appela au sommet du Mont Parnasse.
Yuss, dont le père ne s’aperçu de sa disparition que quelques jours plus tard, après avoir décuvé d’un apéro dantesque.
Yuss…qui de ses propres yeux vu sa femme et son enfant assassinés par les sbires de Zeus, maudissant les astres de cette malédiction infernale.
Cet homme, nous a unifiés, rassemblés autour d’un but commun, faire de l’Alliance la plus grande nation qui soit.
Chacun sa croix comme il est coutume de dire…De croix, il s’agirait plutôt d’un sacerdoce sanglant et tragique, que Yuss a dû traverser pour devenir l’homme tel que nous le connaissions.
Meneur de troupes légendaire, il n’avait pourtant rien au départ, pour construire de ses mains, de nos mains, cette Alliance, cet Espoir, cette Vie.
Rien, si ce n’est cette force innée, cette rage de vaincre, vestiges de son passé teinté de violence.
Soldat aguerri, fort de nombreuses victoires, élevé au statut de Héros, avant de chercher solitude et méditation dans les hauteurs du Mont Parnasse, lassé par tant de violences.
En effet, lequel d’entre nous, sincèrement, aurait-pu ainsi gérer des troupes assoiffées de Ricard lors de nos nuits passées à la Taverne?
Posez-vous donc la question…Lequel d’entre nous, aurait-pu être à même de maintenir Ordre et Prospérité lors de ces si nombreux Apéros orgiaques ? Excès, comatum ethylicum, vomitum et autres aspects inhérents aux délices de l’alcool se transformaient en pur bien-être sous l’égide de Yuss.
Bien-être, là où d’autres auraient échoué, lui, à réussi.
Souvenez-vous les moments sombres de l’Alliance, vers qui nous tournions-nous à l’unisson ? A qui confions-nous nos espoirs ?
Yuss.
Leader charismatique, diplomate sans pareille (même avec un bon coup dans le nez !...hmm après réflexion, SURTOUT avec un bon coup dans le nez !), il savait avec adresse et doigté garder les bons dosages, la bonne alchimie, qui donnait cette impression que tout semblait si facile…
Pour cela, nous lui en seront éternellement reconnaissants.
Mais Yuss, au-delà de ses faits héroïques, était lui aussi un homme de chair et de sang.
Bon, surtout de chair en fait. Ah ! Qu’il aimait les femmes ! Elevées au même rang que l’Apéro, c’est dire…
Chaque nuit était un festin. Chaque festin, une orgie dionysiaque. Les femmes ainsi placées entre ses doigts, ses mains, hurlaient de plaisir, en redemandaient, scandaient son nom la nuit durant. Il savait y faire pour sûr, si bien que toutes n’avaient qu’une seule idée en tête à son approche.
Jouir. Encore. Plus.
Un peu comme pour l’Apéro en fait, pour ceux ne connaissant pas les joies du Lit.
Ou les manchots, au choix.
Mais ces femmes, ainsi consommées et laissées pour compte, perduraient dans leur extase additive, si bien que le nom de Yuss pris résonnance dans les cieux.
Imaginez-vous, à la porte de la Taverne, n’ayant qu’un seul mot en tête, « RICARD !!! », « RICARD !!!! »
Et bien, prenez toutes les femmes que Yuss eut entre ses bras, et remplacez le mot Ricard, par Yuss justement.
Pas étonnant que les dieux eux-mêmes aient eut vent de cela !
L’un deux en particulier…Ouranos (grand-père de Zeus, père de Chronos) dont la femme, Gaïa, n’avait de cesse que de réclamer l’amour charnel à son époux…Chaque nuit venue, elle entendait les humaines hurler de plaisir, et elle de son côté, n’avait droit qu’aux ronflements de son grognard de mari.
Ouranos, dont le Divin Membre n’était apparemment pas si Divin que cela, n’eut alors guère de choix devant lui.
Satisfaire son épouse, ou faire cesser les cris terrestres des femmes de Yuss.
Il a décidé de faire cesser les cris, pour notre plus grand malheur à tous (et à toutes pour le coup…).
Yuss, pendant son voyage, sa quête à la recherche de Maitor, fut ainsi frappé de la colère Divine d’Ouranos.
De son corps ne restaient que les cendres encore fumantes.
Divine…Mais qui sont donc ces dieux, qui ne se respectent pas entre eux ? Zeus Tout Puissant avait pourtant investi Yuss de cette mission inouïe. Zeus lui-même !
Nous formulions pourtant la parole de nos Dieux ! Que faire de plus ?
Finalement, ces dieux, Ouranos, n’en est pas moins humain, bassement humain, pour d’un geste de main ainsi mettre fin à la vie du Héros, Yuss.
Jalousie, envie, ne sont-ils pas des pêchés uniquement réservés aux humains ?
Sur qui devons nous compter si ce n’est sur nos Dieux finalement ?
Mais l’heure est pour l’instant aux pleurs et à la tristesse.
C’est pourquoi je vous propose à tous et à toutes un Apéro mémoratif à la hauteur du personnage.
De quoi faire trembler les fondements même de l’Olympe, après tout, ses habitants ne semblent guère se soucier de notre destinée, au final.
Qu’en cet instant précis, se tourne une page de l’Alliance.
Ensemble ! Nous serons à même de poursuivre le sillon puissant laissé par Yuss.
Ensemble ! Nous devrons faire les choix qui s’imposent pour notre futur .
Ensemble, nous nous saoulerons pour célébrer sa perte.
IN APERO VERITAS !
Tous les chefs de guilde ou leurs diplomates sont invités à venir déposer leurs condoléances
dans la section RP sur notre forum spécialement relooké pour cette triste nouvelle…
http://lalliance-ikariam.forums-actifs.net/index.htm